Améliorer ma Santé

On se nourrit ou on bouffe ?

Dans mon quotidien Montréalais, je remarque que le mot bouffe, a remplacé les mots : aliments, alimentation, nutriments, nutrition. Comment se fait-il que des mots précis, de qualité soient remplacé par un mot tout à fait quelconque inadapté à son emploi ?
L’excellent film « la grande bouffe » représentait 4 personnes qui décidaient de se suicider en engloutissant des quantités extrêmes de nourriture, il y avait les acteurs Michel Picolli, Philippe Noiret. C’est cela bouffer, ils ont choisi de manger comme des cochons qui engloutissent, engloutissent de la nourriture à en mourir ! C’est pour cela que le film s’appelait la grande bouffe. Voici là un lien direct entre la nourriture et la mort.


Quelques années plus tard, les Français un peu snob (Bobo) se trouvaient amusants à dire, « on se téléphone , on se fait une bouffe » c’est un milieu qui aime regarder de haut la matière ( ils se sentent d’autant plus importants).


Regardons autre chose : il se trouve que c’est au moment où la nourriture industrielle a déformé les nutriments , par exemple, les blés que personne ne peut digérer, des pommes qui peuvent rester 2 ans dans un hangar avec un gaz spécial, des fruits sans goûts et bourrés de pesticides, des légumes gorgés de pesticides, des biscuits saturés de sucre, le reste saturé de sel, que le terme de bouffe s’est généralisé. La nourriture est dégradée, il est logique d’employer un terme dégradé pour la nommer. Cette nourriture rend les gens malades et, progressivement, les tue (il n’y a pas un médecin qui dira le contraire au sujet du trop de sucre et du trop de sel) . Voilà de nouveau le lien entre la « bouffe » et la mort.


Alors, avec mes patients, mes amis, mes proches, j’emploie systématiquement les mots aliment, alimentation, nutriment, nutrition, Vous ne trouvez pas que c’est autre chose et plus noble ? La nourriture est une chose sacrée, la nature est merveilleuse et demande de l’admiration, pas du mépris. Les amérindiens remerciaient l’animal qui offrait sa vie, les chrétiens il y a encore peu bénissaient le repas. Vous ne voulez pas remercier la création, la nature, à chaque repas, chaque légume, fruit ? Je serai très très heureux d’entendre parler autour de moi d’aliments, alimentation !


Amitié à tous les lecteurs,

Pierre Marie, Naturopathe agréé.

Le 24 février 2015

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *