La facilité, voici la nouvelle valeur souveraine ! La société de consommation induit la recherche de la facilité qui aboutit au désastre dont nous voyons déjà l’ampleur.
Combien de personnes viennent chercher de bonnes solutions dans les médecines naturelles et voudraient que ce qui les affecte depuis des années soit réglé en une ou deux séances, elles commencent à avoir des résultats mais abandonnent dans une fuite intérieure dont elles n’ont même pas conscience ! Quel désastre ! retour vers la facilité de la pilule chimique ou bien du déni de sa difficulté physique ou émotionnelle.
Qu’en est-il des relations entre les personnes ? Une difficulté relationnelle ? C’est la fuite ! J’ai déjà entendu dans une situation relationnelle qui demandait une clarification : « Il y a sept milliard d’êtres humains, j’en rencontrerai un autre »
Dans les couples, la facilité prend la forme de l’évitement de la question délicate ou de la rupture qui n’a rien réglé.
Spirituellement, le Christ énonçait ; « la porte est étroite », « beaucoup d’appelés, peu d’élus ». Aujourd’hui les pseudo-chemins spirituels offerts par centaines sont des offres de facilités caricaturales.
À qui la faute ?
Il y a de multiples raisons, recherchons d’abord celles qui nous sont personnelles.
L’informatique participe grandement à ce phénomène : pas la peine de chercher, de se questionner, de réfléchir, ma solution est sur internet… Consommation, consommation, consommation !
Je vous joins deux extraits qui donnent une importante matière à réflexion:
- le premier est dans la valeur de l’effort par Omraam Mikhaël Aïvanhov
- le second est celui de la responsabilité que chacun à apprendre avec l’usage de l’informatique, cela par les patrons de la silicon valley !
Omraam Mikhaël Aïvanhov
« Le pouvoir de l’homme réside dans les petits efforts renouvelés chaque jour. Malheureusement, c’est souvent là qu’il capitule. De temps à autre, on peut être capable de se surpasser et d’accomplir des exploits. Mais vaincre chaque jour l’inertie, la paresse, être vigilant, se contrôler… que c’est difficile ! Et pourtant, la vraie puissance est là : dans la ténacité. Rien ne résiste à celui qui ne se laisse pas arrêter en chemin, car il déclenche de puissantes lois devant lesquelles les obstacles finissent par céder.
Combien parmi vous concentrent toutes leurs énergies dans l’effort d’un instant ! Si vous ne réussissez pas, vous renoncez, et c’est pourquoi vous restez faible. La véritable puissance s’acquiert au prix de petits efforts renouvelés. En apprenant à travailler dans la continuité, vous arriverez à trouver le rythme convenable qui vous permettra de gagner peu à peu du terrain. Et quelles énergies vous recevrez alors pour continuer votre travail ! »
Ces patrons de la Silicon Valley qui interdisent la high tech à leurs enfants. Les dirigeants d’Apple, Google ou Twitter limitent l’usage des nouvelles technologies chez leurs enfants, estimant qu’elles pourraient nuire à leur développement.
« A la maison, nous limitons l’utilisation des gadgets technologiques. » La phrase est prononcée par Steve Jobs, en 2010. Surprenant ? Pas tant que ça, à en croire le New York Time (en anglais), qui explique jeudi 11 septembre que de nombreux dirigeants de la Silicon Valley tiennent leurs enfants à l’écart des nouvelles technologies.
« Nous connaissons personnellement les dangers »
Ainsi, Chris Anderson, ancien rédacteur en chef du magazine spécialisé Wired et actuel directeur exécutif d’une firme fabriquant des drones, limite le temps d’utilisation de tous les appareils électroniques de sa maison. A tel point que ses enfants les accusent, lui et sa femme, « d’être des fascistes bien trop inquiets au sujet de la technologie ». « C’est parce que nous connaissons personnellement les dangers de la technologie », répond Chris Anderson au New York Times.
Même son de cloche chez Evan Williams, un des cofondateurs de Twitter, dont les enfants ont accès à des livres et non à des iPad. Certains parents autorisent toutefois leurs adolescents à utiliser ordinateurs et tablettes pour des activités créatives comme la programmation informatique ou le montage vidéo, rapporte le quotidien américain.
Pas d’iPad pour les enfants de Steve Jobs
Plusieurs dirigeants de Google, Yahoo!, Apple ou encore eBay, non contents d’interdire les écrans à la maison, placent en outre leurs enfants dans des écoles anti-technologie. En novembre 2011, le New York Time (en anglais) évoquait ainsi le cas de l’établissement Steiner- Waldorf, en Californie, où les élèves n’apprennent à maîtriser Google qu’à partir de la 4e.
Les salles de classe sont en revanche dotées de tableaux noirs, de craies et de livres. Selon la direction de l’établissement, les ordinateurs et les tablettes nuiraient à la créativité et à la concentration des enfants. Un point de vue que partageait sans doute Steve Jobs : à la question « Vos enfants aiment-ils les iPad ? », le fondateur emblématique d’Apple avait répondu au New York Times, en 2010, qu’ils n’en avaient jamais utilisé.
Paru sur France TV info Mis à jour le 16/09/2014 | 13:36 , publié le 16/09/2014 | 13:33 Par Marie-Violette Bernard
Pierre Marie