La frénésie des vacances est une image de ce qu’est la vie en ville :
L’ambiance du désert urbain, consécutive au départ des vacanciers, correspond à un rythme végétal retrouvé.
La véritable valeur des vacances est de se désaccoutumer d’une façon de vivre en oscillation avec le bruit, la frénésie, la peur.
Les valeurs de vacance communes (se reposer, recharger les batteries, ne rien faire, changer d’atmosphère, se dépayser, etc.), parlent d’un temps apparemment indispensable et nécessaire, mais démontrent surtout l’imprudence d’être dans une vie, en oscillation entre : la peur, le bruit, le découragement (résonnant avec une certaine bassesse de la vie environnante).
La coordination entre ces différentes « valeurs de vacance énoncées» influence une attirance vers la folie des vacances « consommatrices ».
Lorsque la vie a perdu son harmonie avec le monde végétal, alors elle identifie une valeur commerciale aux vacances.
Le rythme de ses vacances correspond à la relation que l’on a avec « sa peur, le bruit, la frénésie»
- Le spectre des vacanciers inertes sur les plages des piscines et des bords de mer est le symbole de la peur vécue dans l’année d’avoir un gouvernail de l’existence dans l’immobilité !
- « L’affrontement de ses peurs » conduit à aller vers les spectacles, symboles de l’agitation démesurée pendant l’année.
- Le « contournement de ses peurs » fixe une relation violente avec le rythme des vacances, ce sont les vacances organisées en « tourbillon ».
Choisissez des vacances profondes,
L’influente relation avec la paix dirige l’âme vers les lieux souverains de la nature : fleuves, océans, montagnes, contrées de la nature; cela pour accueillir l’essence de la vie aujourd’hui ignorée de façon courante.
La qualité de choix de ses vacances demande de l’audace pour accomplir un ancrage vers l’essence !
Le diapason de la nourriture physique est la nourriture de l’âme. Alimenter son âme sans avoir à se placer dans des obligations matérielles…
Faites des vacances profondes, spirituelles, donnez à la paix, à l’équilibre, sans attente particulière.
L’effroi de la «civilisation» est l’effroi de l’ordre régnant dans la nature. Vérifiez la concordance entre l’ordre naturel et votre « ordre intérieur ».
Bonnes vacances,
Pierre Marie