Je vous fait part de ce récit très important de Hali Fitzpatrick, praticienne Bowen d’Edmonton.
Après avoir suivi le Module 2 avec Kim Guerin, j’ai commencé à traiter J.-P un conducteur de grue âgé de 60 ans. J.-P. avait reçu un diagnostic de maladie de Parkinson dix ans auparavant, et la maladie l’avait obligé au printemps dernier de prendre sa retraite. Depuis six mois, je vois J.-P. chaque semaine pour une séance de Bowen.
J.-P. se plaignait de tremblements importants des membres supérieurs, surtout à droite, ainsi qu’à la jambe droite. Il souffrait aussi de douleur chronique à l’épaule gauche, des suites d’une ancienne blessure, ainsi que de lombalgie et de crampes matinales aux mollets.
J.-P. a décidé d’essayer le Bowen en se disant qu’il n’avait rien à perdre. Toutefois, après seulement quelques semaines, il attendait avec impatience ses séances, ayant noté plusieurs améliorations. Sa douleur à l’épaule avait disparu après deux séances. Quelques semaines plus tard, l’amplitude des mouvements de son cou s’était améliorée, de même que son sommeil. À ce jour, ses progrès sont constants, parfois discrets, parfois importants. Son humeur s’est littéralement ensoleillée : lors des premières séances, il semblait désespéré mais il a maintenant une attitude plus positive et dynamique.
Ces progrès n’ont pas eu que des conséquences heureuses. Après deux mois de séances Bowen, J.-P. se sentait en pleine forme et il a entrepris d’abattre un arbre avec une scie mécanique. Par chance, il s’en est tiré avec un petite lacération au genou. Dire que quand j’ai rencontré J.-P., il était résigné à l’idée d’une retraite inactive… Aujourd’hui, il s’ennuie et cherche à s’occuper; il aide sa femme dans les tâches ménagères, il entreprend divers travaux (qui se font sans l’aide d’une scie mécanique) et il voyage plus souvent.
Ses tremblements au membre inférieur droit ont diminué progressivement, d’abord en intensité, puis en fréquence. En septembre, ils avaient pratiquement disparu. J’avais d’abord observé que le tremblement s’interrompait brièvement pendant et après la séance. Les périodes sans tremblement se sont prolongées, au point qu’à sa dernière visite, J.-P. m’a dit qu’il avait profité de quatre heures de repos complet après sa séance précédente. De plus, ses crampes matinales aux mollets ne l’avaient ennuyé qu’une seule fois pendant la semaine. Il avait désormais assez de force et de contrôle musculaires dans ses bras pour se soulever et se retourner sur la table sans aide.
Par ailleurs, J.-P. est actuellement en rémission d’une leucémie à trileucocytes. Son médecin a jugé satisfaisantes ses analyses sanguines de l’été dernier et lui a prescrit un contrôle dans six mois au lieu de trois.
J.-P. et son épouse jurent que ces améliorations ont été obtenues grâce à la technique Bowen car, depuis que nous avons commencé, il n’a pas reçu de nouveaux types de traitement. Voici les procédures que j’ai utilisées : BRM1, 2, 3, 8a et 8b, Respiration, Ischio-jambiers, Genou, Respiration haute, ATM, Épaule, Coude et poignet, Avant-bras.
Je ne comprends pas très bien comment ou pourquoi la technique Bowen donne des résultats aussi spectaculaires, mais je suis émerveillée de voir tout ce qu’on peut tirer d’un instructeur compétent et d’une technique inspirée.
Pierre Marie
Si vous êtes dans sa région, voici ses coordonnées:
Hali Fitzpatrick
Praticienne Bowen certifiée
Edmonton
Tél. : 780 953-3613