Elles sont tout aussi indispensables que les glucides:
– Essentiellement, elles facilitent la fabrication de la masse musculaire. Il est probable qu’elles facilitent les tensions musculaires ( les gens qui jeûnent observent une souplesse accrue).
– elles sont toujours présentes dans les facteurs vitaux principaux, la plupart du temps, quand il faut porter une information dans le corps, c’est une protéine qui est utilisée (exemple enzyme, hormone)
L’unité de base des protéines est l’acide aminé.
1. Les protéines animales :
Les œufs, poissons, fruits de mer, viandes, charcuteries
2. Les protéines végétales:
Amandes, le soya (soja) et ses produits dérivés (tofu- tamari- tempeh).
Certaines céréales sont très riches en protéines: le quinoa par exemple dans un repas vous amènera toutes les protéines nécessaires,
Un plat de riz complet agrémenté d’amandes (vous aurez mis les amandes à tremper pendant la nuit pour les ramollir) sera adapté en apport protéinique.
Les noix sont riches en protéines.
Je vous recommande les amandes.
Les noix de cajou seront plutôt à consommer en dehors des repas pour le goût.
Bien sur, il y a nos légumineuses préférées: 200 gr de lentilles comportent l’apport protéinique nécessaire pour une journée; pareil pour les poids chiches (houmous) ou les poids cassés.
(Je vous mets en bas de page une recette de lentilles)
3. les bienfaits des protéines
J’en ai parlé en introduction,
Elles ont un avantage important, celui de procurer la sensation de satiété. Quelqu’un qui mange beaucoup de glucides et peu de protéines va avoir tout le temps faim, donc il va se tourner de façon excessive vers les glucides, produire des déchets colloïdaux, avoir tendance à faire des graisses corporelles encombrantes!
4. La digestion des protéines
Les protéines se digèrent dans l’estomac. Comptons entre 3 et 6 heures pour digérer de la viande rouge.
C’est certainement cela qui donne la sensation de satiété car l’estomac est partiellement (ou complètement rempli) alors que les glucides vont dans l’intestin sans rester dans l’estomac.
5. La dégradation des protéines
La dégradation des protéines fabrique de l’acide urique, traité par les reins.
6. les inconvénients:
Tout est affaire de proportions et de capacité métabolique:
Une personne qui manque de protéines va être souvent fatiguée.
Une personne qui en mange de façon excessive (exemple, 2 fois/ jour – association de viande ou de poisson avec de la charcuterie) va avoir un excès d’acide urique produisant la « goutte ». C’était la maladie préférée des seigneurs Français au moyen âge qui consommaient beaucoup de viande et faisaient des repas pantagruéliques.
Plus prés de nous, c’était une maladie fréquente dans les campagnes Françaises giboyeuses!
7. Les variantes des apports en protéines, les vigilances
Les amandes: c’est une source parfaite de protéines. Nous n’avons pas besoin d’une grande quantité d’amandes, elles n’ont aucune eau et donc sont très denses!
Pour le Soya (soja), deux vigilances:
Le Soya est une excellente source protéinique:
Mais attention au soja OGM. Pourquoi?
Je vous demande d’être attentif au raisonnement suivant en prenant les exemples du blé et du lait:
Je vous ai dis dans le cours précédent sur les glucides quel était le niveau d’intolérance de la population au blé (intolérance fréquemment détecté par les tests de résistance musculaire et rarement détectée par la médecine). Cela ne peut être dû qu’aux manipulations ancestrales humaines sur le blé.
On observe exactement la même chose sur le lait: cette intolérance est déjà repérée depuis une dizaine d’année.
Or à cette époque, les OGM étaient exceptionnels et ne pouvaient être la cause, ils n’avaient pas encore d’existence dans l’assiette des consommateurs.
Alors il faut penser aux insecticides, pesticides présents avec les céréales données en nourriture aux vaches.
Il faut aussi penser aux antibiotiques et antidépresseurs donnés aux animaux. Substances toutes chimiques, jamais naturelles.
Le résultat est là, on ne peut que le constater. Une intolérance quasi généralisée au lait…
A ce stade le raisonnement rejoint le bon sens et on peut énoncer le précepte suivant: « tout ce qui est étranger à l’ordre naturel et qui est donné massivement et fréquemment aux animaux et aux êtres humains est nocif et produit la dégénérescence ».
Il en est de même pour les OGM qui sont la seule production de cerveaux humains en toute ignorance des lois profondes de la génétique des espèces.
Donc si vous voulez éviter les dégénérescences, évitez le soya-soja transgénique.
Actuellement, les producteurs bio s’engagent à n’utiliser que des semences naturelles, c’est donc eux les seuls garants de notre santé.
– le soya (soja) était utilisé par les asiatiques uniquement fermenté, ce n’est que depuis le 16ième siècle qu’il est consommé sous une forme directe.
Je vous garantis que le nombre de gens qui ont des ballonnements parce qu’ils mangent du soya (soja) sous une forme première est plus qu’important.
Donc les conseils d’utilisation:
Le soya-soja doit toujours être bio, soit en germes, soit fermenté ( tofu –tamari –tempeh)
8. Les quantités des protéines nécessaires
Les chiffres de nos théoriciens des besoins quantitatifs ne cessent de décroitre…
On dit aujourd’hui qu’un adulte a besoin de 45 à 50 gr de protéines par jour.
Vous pouvez les prendre à chaque repas ou sur un seul repas de la journée
Recette de lentilles: vous allez voir, c’est tout simple,
Faites tremper la nuit dans de l’eau vos lentilles vertes ou brunes. Le matin, vous jetez l’eau
Puis vous les faites cuire ( 1 dose d’eau pour 1 dose de lentilles) à feu très doux. Vous rajoutez des oignons coupés en lamelles, des carottes coupées en longueur, des feuilles de laurier séché et surtout du lardon: c’est lui qui donnera du goût à ce plat(les végétariens peuvent remplacer le lardon par du tamari).La cuisson est d’environ 1 heure; Bon appétit
A bientôt, si vous avez survécu à la recette …
Pierre