Améliorer ma Santé

Cours 16 -Les différences entre les cultures régionales et ce qui nous est proposé : comment s’adapter…

Cette question est très complexe, nous l’avons déjà abordée précédemment:

Vous avez devant vous une proposition de fruits qui vont susciter des envies et des nocivités pour l’organisme.Que faire?

Je vous propose une approche globale et un principe de base:
Considérez que  vous êtes comme  l’animal d’un territoire, sachant se nourrir avec les aliments de ce territoire,  au moment où il sont disponibles par la nature.
Considérez que votre métabolisme correspond au climat de votre région qu’il y a une unité globale entre le  métabolisme d’un  habitant d’une région et ce qui pousse dans cette région . Ainsi,   vous éviterez les grosses erreurs qui se paient chères en santé.

Je vous cite les erreurs grossières:
Les oranges l’hiver sont acidifiantes donc fragilisent dents et squelette, ( coucou l’ostéoporose!)
Les raisins, les mangues qui ont parcourus des milliers de km  sont gorgés d’insecticides, de conservateurs  à un point que vous n’imaginez pas.

Vous voyez apparaître trois principes:
1.    pas de fruit acidifiant
2.    pas de fruits avec un taux de produits chimiques incroyable
3.    des fruits ont des propriétés laxatives qui correspondent à la saison chaude

Donc, je ne vais pas vous donner une grille énoncée à l’avance et bonne une fois pour toute, je vous donne un cadre de compréhension qui va vous permettre de faire vos propres choix.

Première règle:
On a besoin d’acidité l’été on a besoin de nourriture alcaline l’hiver:
Tomates , pamplemousses, oranges sont favorables quand la température est chaude et défavorables l’hiver. Ils seront acidifiants avec le métabolisme du corps l’hiver et neutres  avec le métabolisme du corps l’été.
L’hiver on a besoin d’une nourriture qui tienne au ventre type pommes de terre, légumineuses, l’été cette nourriture sera trop lourde. Notre corps s’alourdit l’hiver et s’allège l’été, la nourriture doit correspondre à cela!
Les légumes crus seront les légumes racines qui se conservent des mois de façon traditionnelle dans une pièce entre 4 et 7 degrés et qui restent vivants! (carottes, navets, ravioles, betteraves , rutabagas, topinambours, etc…)

Deuxième règle:
Tout ce qui vient de loin est farci de conservateurs chimiques…. Le record doit être battu par le raisin selon certaines études détectant 13 produits chimiques différents dans un échantillon de  raisin.
J’ai constaté chez certaines personnes moins intoxiquées que la moyenne un mal de tête et une apparition de sinusite très rapide dès l’ingestion de mangues…
Qu’en est-il de ces abricots, pêches, cerises qui viennent de si loin?
Autre compréhension nécessaire: plus un fruit est fragile à la conservation (pêches, abricots, poires, cerises, raisin) plus ils vont mettre de substances chimiques pour le conserver dans une apparence comestible…
Donc les pommes seront moins traitées qu’un fruit fragile.

Troisième règle:
C’est la fin de l’hiver, le métabolisme change, le corps a besoin de se nettoyer à ce moment là et….l’unité de la création est là: la nature produit des cerises dont l’effet laxatif est évident sur certaines quantités. Conclusion: les cerises, oui à la fin du printemps…

Les exceptions:
A l’intérieur de ces règles, vous trouverez une voie: lorsque l’on vit au Québec, il est adapté de faire des exceptions, en France aussi dans une certaine mesure…

–    les salades vertes sont à mes yeux indispensables tout au long de l’année
–    Les ananas ne sont pas acidifiants, pas trop traités à ma connaissance

Est-ce que vous vous y retrouvez avec ce guide, ces principes?

A bientôt

Pierre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *